Samedi 26 novembre, trois de nos Tripôtes, Emmanuel, Jean-Daniel et Jean-Louis, étaient à l’œuvre pour vider un des composteurs, dont le compost est arrivé à bonne maturité. Il s’agit de trouver le juste roulement entre nos cinq composteurs et faire en sorte qu’il y en ait toujours un d’avance pour recueillir les bio-déchets de vos cuisines.
Comment sait-on que le compost est bien mûr ? Regardez-le : quand on le retourne, les déchets sont bien décomposés, il ne reste pas de déchets compactés. Les vers de terre et autres décomposeurs sont moins présents, car il y a moins de nourriture à se mettre « sous la dent ». Sentez-le (et oui, il faut oser) : c’est une odeur de sous-bois, l’humus. Prenez-le en pleine main : il n’est ni trop sec, ni trop humide, il se désagrège facilement. Pour plus de détails, parlez-en aux bénévoles du Tripôt.
Cette petite journée de travail a été l’occasion également de retourner les autres composteurs, car pour réussir un bon compost, il faut aussi l’aérer régulièrement. Ce n’est pas tout à fait comme le pourrisoir de nos parents ou grands-parents à la campagne.
Cet exercice permet également de trouver quelques déchets qui n’avaient rien à faire dans vos bio-déchets. Du coup, on vous rappelle les consignes : bien se fier à la liste évoquée sur notre site Internet… et surtout pas de bouchons en liège, de capsules de café en aluminium, de liens en plastique, d’étiquettes sur les fruits, d’élastiques, de plastiques divers… Merci à tous et surtout à « nos 3 Tripôtes remueurs ».
Merci et bravo Tom, pour cet article très clair et bien écrit, ton soutient indéfectible même à distance à l’association.
Nous te faisons des bisous.
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